S'appuyant sur un fonds d'archives jusqu'à présent inexploité, l'auteur démontre que malgré la polémique suscitée par l'attitude des banques responsables des transferts des fonds juifs, la Suisse servait de base arrière à la plupart des Résistances européennes : accueil de réfugiés, circulation d'armes et d'argent, envois de messagers.